ANalyse critique

Les interrogations formatives


Grâce aux interrogations formatives, j’ai pu créer un climat de classe sécurisant et stable car les élèves savaient au préalable ce qu'ils devaient maitriser pour réussir les interrogations. Pour rassurer les élèves les plus anxieux, j’ai annoncé chaque interrogation au minimum trois jours à l'avance et j’ai précisé quelle(s) fiche(s)-outil(s) étaient à étudier. De plus, j’ai fourni des exemples de questions qu'ils pourraient avoir. 

 

Pour vérifier que les élèves ont réellement intégré la matière, j’ai créé des interrogations

« pyramidales ». En effet, pour pouvoir réaliser l'interrogation suivante, ils devaient avoir retenu les points théoriques de la précédente. 

 

Dans le but de ne pas démoraliser les élèves, je n’ai pas jamais rendu les points des interrogations formatives. En effet, ces cotes auraient pu avoir des conséquences sur leur estime de soi et ainsi, auraient pu inhiber leur action. Par ce biais, il est possible de faire basculer les élèves dans un paradigme de traitement scientifique des informations. 

L'autoévaluation


Pour responsabiliser les élèves face à leurs apprentissages, j’ai instauré une autoévaluation pour chaque interrogation. Elle m’a permis de prendre conscience, une fois de plus, de l’image qu’ils ont d’eux-mêmes.

 

En effet, certains élèves ont eu tendance à se sous-évaluer pour chaque interrogation alors que d’autres se sur-évaluent. Dès lors, j’ai été attentive aux élèves ayant une faible estime d’eux-mêmes et les ai encouragés grâce à divers commentaires oraux et écrits. 

 

Confortée par les idées de Viau – pour rappel, « la condition idéale permettant à un élève faible d’améliorer son opinion de sa compétence consiste dans la réussite répétée d’une activité que l’élève ne se jugeait pas capable d’accomplir au départ –, je pense que je suis parvenue à favoriser une meilleure estime de soi chez certains élèves.  

 

Ce ressenti n’est évidemment pas

« quantifiable ». Cependant, c’est à travers l’augmentation des notes émises lors des autoévaluations que je me permets d’avancer cette hypothèse. 

La régulation rétroactive


Lorsque les élèves m’ont demandé un seconde régulation, j’ai émis l’hypothèse qu’ils étaient (re)motivés et qu’ils étaient probablement passés dans un paradigme de traitement scientifique des informations.

 

Grâce à cette méthodologie, les élèves ont pu se rendre compte que je n’étais qu’un guide qui était là pour les mener vers la voie de la réussite.

 

J’ai pu remarquer que lorsque les élèves voyaient le professeur comme un guide, ils adoptaient généralement un changement dans leur attitude face au travail.